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Regards croisés sur Petit-Bourg

Petit-Bourg est la commune la plus étendue de la Guadeloupe, avec ses 12 566 hectares de terres et ses 132 kilomètres carrés. 70% de son territoire se situe dans le Parc National de la Guadeloupe. Bénéficiant d’un bon positionnement géographique (entre Pointe-à-Pitre et Basse-Terre), Petit-Bourg attire : sa population est estimée à 24 781 habitants (2023).

Les habitants de Petit-Bourg s’appellent les Petit-Bourgeois.

La commune possède également de nombreuses richesses : naturelle, historique, culturelle, sportive, artistique…

D’où vient le nom de la commune ?

Le nom de cette verdoyante commune doit se comprendre par opposition avec le

«Grand Bourg» ou Basse-Terre, capitale administrative et ville fortifiée qui a longtemps

été la rivale heureuse de cette paroisse de «Notre-Dame du Petit Cul-de-Sac». C’est

ainsi que les autorités ecclésiastiques baptisèrent le petit village au XVIè siècle.

Son Histoire

Autrefois appelée Petit Cul-de-sac, Petit-Bourg est connue pour avoir été un haut lieu de marronage et de résistances. Sa forêt sera le maquis de nombreux esclaves rebelles, en quête de liberté.

Au XVIII ème siècle, la commune est un port prospère. La proximité de Pointe-à-Pitre a longtemps marqué Petit-Bourg lui apportant tour à tour ombre et prospérité. Passage obligé entre la Basse Terre et la Grande Terre, la ville faillit devenir la capitale de la colonie. Jusqu’au siècle dernier, la route venant de Basse-Terre finissait à Petit-Bourg. Les passagers des diligences du chef-lieu étaient contraints de s’y arrêter pour gagner Pointe-à-Pitre en bateau. Certains firent leur fortune de cette activité digne des plus grands négociants. Cette économie florissante permet le développement rapide du bourg. Si bien qu’en 1787, Petit-Bourg devient le siège de l’Assemblée coloniale de la Guadeloupe jusqu’au transfert de cette dernière à Basse-Terre, en 1790.

Peu avant la Révolution Française, la ville s’oriente aussi vers la production de café, de coton, de tabac et de cacao. Mais c’est la production de rhum qui fera sa renommée. A cette époque, pas moins de 18 habitations sucreries sont présentes sur le territoire.

Au XIX ème siècle, la commune est une halte d’étape entre Basse-Terre et Pointe à Pitre. C’est le terminus des diligences. Les voyageurs prennent le bateau vers Pointe à Pitre, évitant ainsi les zones de mangrove.

Aujourd’hui, réputée pour ses plantations d’ignames et d’ananas bouteille, elle accueille sur son territoire l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA).

Ville active et en pleine mutation économique, socio démographique et socio-culturelle, la commune mène de grands projets pour maintenir son attractivité et améliorer toujours plus le cadre de vie de ses habitants :

Parmi les grands projets de la Ville :

Redynamisation du Centre-Ville autour de la Place de la Mairie, incontournable lieu de convivialité et rassemblement, création du premier port à sec de la Guadeloupe, développement d’un Quartier Culturel et Créatif…

Des sites incontournables :

Le quartier de Bovis surplombant l’anse, ou le long de la place Sarrault, sur le front de mer, qui a bénéficié d’importants travaux d’aménagement, vue imprenable sur le Petit Cul-de-Sac marin. Il offre à Petit-Bourg un accès direct sur une eau aux rivages occupés par des mangroves et bordés de fonds coralliens. De ravissants îlets parsèment la baie : l’îlet Cabrit, l’îlet Frégate de Haut, Grand Îlet et l’îlet Petrelluzzi.D’autres lieux privilégiés comme Bellevue et son centre commercial, le quartier Saint-Jean et le quartier de la Pointe à Bacchus, qui accueille le Lycée polyvalent “Les Droitsde l’Homme“ et le Palais des sports Laura Flessel, escrimeuse petit-bourgeoise aux 5 médailles olympiques et aux 6 titres de championne du monde, ancienne ministre des sports, participent à l’animation quotidienne de la ville.

Patrimoine et héritage

Petit-Bourg est un territoire marqué par une forte identité. Tradition, patrimoine et modernité se mélangent harmonieusement.

Quelques bâtiments emblématiques de ce patrimoine 

 

Située à côté de l’église Notre Dame de Bon-Port, cet espace a été édifié en hommage à Gertrude, esclave noire accusée d’empoisonnement sur l’habitation Fougères. Elle fut pendue, puis brûlée le 8 Février 1822 sur la place de l’Eglise. Sa statut a été édifiée par le sculpteur Michel ROVELAS.

Du nom du ministre des Colonies, Albert Sarrault, qui se rendit en Guadeloupe en 1935, à l’occasion de la célébration du tricentenaire du rattachement de la Guadeloupe à la France. C’est un lieu de détente très fréquenté. Bancs ombragés.

Cette place publique a été conçue par l’architecte Henri LOTHER. Sa gigantesque conque à lambi symbolise un moment fort de l’Histoire.

Cette église fut édifiée à Prise d’Eau afin de rendre le culte plus accessible à une population très éparpillée. Endommagée par le cyclone Betsy en 1956, elle fut définitivement achevée en 1964.

Inaugurée en 1932, cette église, oeuvre de l’architecte ALI TUR est la quatrième construite sur la commune. Elle se situe dans le Bourg, près de la Place Gertrude.